Retours sur l’école de printemps – Formation certifiante en études de genre

Quels résultats pour la mise en place innovante d’une école de printemps dans le cadre de la formation certifiante en études de genre proposée par le Réseau égalité de l’USPC ?Le matin du 8 avril un groupe de sept enseignantes-chercheuses d’USPC et une enseignante de Genève se sont retrouvées avec treize étudiant·e·s en master au Centre de vacances PEP75 Paris-Mandres, dans le Val-de-Marne, pour débattre de la question « Egalite et complémentarité : les femmes sont-elles des hommes comme les autres ».
Si le nombre d’étudiant·e·s – dix femmes et trois hommes– a été une déception par rapport à la petite trentaine d’inscrit·e·s, la qualité des échanges et des débats a largement compensé cet effectif réduit.

Après une table ronde introductive sur la thématique de l’école, animée par l’ensemble des enseignantes, les étudiant·e·s ont travaillé en trois groupes autour des thématiques suivantes :
· les justifications des politiques d’égalité
· le management au féminin
· les enjeux de la mixité dans l’école et la cité.
Munis d’une bibliographie fournie par les enseignantes et encadré·e·s par les différentes enseignantes, les étudiant·e·s ont travaillé pendant l’après-midi pour saisir les enjeux des débats sur ces thématiques.

Le débat organisé le 9 avril a permis la confrontation des idées au sein de chaque groupe ;  chaque groupe avait également à charge de rédiger une synthèse de 2 pages des débats présentés par les autres groupes.

Les points forts de l’école de printemps

La diversité des origines disciplinaires et nationales a été l’un des points forts de la rencontre.
La plupart des étudiant·e·s venait du secteur des SHS. Outre des étudiant·e·s formé·e·s dans le système français, étaient aussi présent·e·s des étudiant·e·s dont la scolarisation principale avait eu lieu aux États-Unis, au Mexique, aux Iles Comores, au Gabon, en Mozambique, et en Chine.
Cette diversité a été perçue très largement comme l’une des richesses de la rencontre.

Dans l’évaluation de la formation, les étudiant·e·s ont largement plébiscité l’intérêt des thématiques abordées et la soirée de films féministes.
La plupart aurait aimé passer plus de temps ensemble pour approfondir le travail réalisé.

Pour les enseignantes-chercheuses, les deux jours ont été une expérience très stimulante, permettant de mieux se connaître et d’envisager des projets de formation et d’action communs.